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Il y avait de la violence dans l'air hier après midi. Des bouteilles en verre étaient envoyées comme projectiles sur nous alors que nous ne faisions que profiter d'une fontaine à eau au jardin de Reuilly à Paris. Puis ces mêmes ados sont montés sur un pont qui est au dessus du jardin de Reuilly. Il est interdit pour l'instant d'accès. Les adolescents ont balancés des planches du pont dans le jardin de Reuilly.J'ai marché 5 km malgré une blessure au pied, la veille j'avais marché 10 km.
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Escalader tes larmes
Escalader tes larmes
Et rester muet
Par autant de souffrance
Entre ton cœur
Perdu dans les haillons
Des vieux jours
Des haillons de larmes
Des haillons d'argent
T'écrire une lettre
Que tu liras peut être
Ou qui se perdra
Dans le vent
Sur le sable mouvant
De la nostalgie
L'océan écume
Tant de naufrages
Escalader tes larmes
Et tant de regrets
De n'avoir pas pu
Te protéger
Je n'ai pas su
Trouver les mots
Qui apaisentMélodie rebelle
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Fragile équilibriste
Essayer
De freiner le chaos
Mots qui nous révoltent
Mots douceur
Méandre de complexité
La noirceur de la marge
Tituber entre les lignes
Mélodie Rebelle
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Je suis la femme qui s'est éveillée
Je me suis levée et me suis changée en tempête balayant les cendres de mes enfants brûlés
Je me suis levée des ruisseaux formés par le sang de mon frère
La colère de mon peuple m'a donné la force
Mes villages ruinés et incendiés m'ont remplie de haine pour l'ennemi,
Je suis la femme qui s'est éveillée,
J'ai trouvé mon chemin et je ne reviendrai jamais.
J'ai ouvert des portes closes par l'ignorance
J'ai dit adieu à tous les bracelets d'or
Oh compatriote, je ne suis plus celle que j'étais
Je suis la femme qui s'est éveillée
J'ai trouvé mon chemin et je ne reviendrai jamais.
J'ai vu des enfants sans foyer, errant pieds nus
J'ai vu des promises aux mains tatouées de henné en habit de deuil
J'ai vu les murs géants des prisons avaler la liberté dans leurs estomacs d'ogres
Je suis ressuscitée parmi des gestes épiques de résistance et de courage
J'ai appris le chant de la liberté dans les derniers soupirs, dans les vagues de sang et dans la victoire
Oh compatriote, Oh frère, ne me considère plus comme faible et incapable
Je suis de toute force avec toi, sur le chemin de la libération de mon pays.
Ma voix s'est mêlée à celle de milliers d'autres femmes qui se sont levées
Mes poings se serrent avec les poings de milliers de compatriotes
Avec toi, j'ai pris le chemin de mon pays,
Pour briser toutes ces souffrances et tous ces fers,
Oh compatriote, Oh frère, je ne suis plus celle que j'étais
Je suis la femme qui s'est éveillée
J'ai trouvé mon chemin et je ne reviendrai jamais.
Meena Keshwar Kamal,
poétesse féministe afghane
"Meena Keshwar Kamal est une poétesse et féministe afghane, née le 27 février 1956 à Kaboul et morte assassinée le 4 février 1987 à Quetta, au Pakistan. Elle fonde l'Association révolutionnaire des femmes en Afghanistan (en anglais : Revolutionary Association of the Women of Afghanistan, ou RAWA) à Kaboul en 1977" (Wikipédia) elle avait 30 ans.
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